En conclusion

• Nous ne nous opposons pas à la poursuite de l’activité de la carrière si cela se fait dans le respect de l’environnement humain et écologique, en particulier de la ressource en eau. C’est pourquoi :

  nous exigeons le respect de l’arrêté préfectoral de 1996, et des différentes clauses restrictives,

  nous voulons qu’un état des lieux sérieux soit effectué : études du sous-sol, études hydrologiques, études d’impact des nuisances. Etudes qui doivent être réalisées, en toute indépendance, par au moins deux cabinets différents, dans chaque domaine.

• Nous refusons l’idée de créations d’activités que sont le traitement des déchets et l’usine d’enrobage.
  
  Il n’y pas d’impératifs pour qu’elles soient sur ce site :

la centrale est une installation mobile donc elle peut être directement installée sur les chantiers qui en ont besoin,

les déchets inertes ne seraient pas utilisés pour reboucher le trou d’extraction : le dôme de 35m resterait donc en cadeau !

• Quels seraient les avantages de les accueillir sur notre bassin de vie ?

Emploi ? … Développement démographique ?... Retombée économiques sur le canton (artisans… commerces….) ?... Tourisme ? … Bien être et cadre de vie ?

• Elles génèrent trop d’inconvénients

Risques cumulés de pollutions de l’eau, de l’air !

Augmentation du trafic routier et des dangers inhérents !

Dégradation du paysage, en plein cœur du Parc Naturel Régional Normandie Maine ?... !

En conséquence,

Le collectif de réflexion s’oppose au projet tel que présenté dans le dossier d’enquête publique en les termes actuels :

d’extension de la carrière,

d’une installation d’une usine d’enrobage,

d’une mise en place d’une décharge de déchets inertes.

Fait le 6 octobre 2003 à Rouperroux

Les membres du collectif