Ce projet concernerait beaucoup dactivités
(deux activités nouvelles sur le site, une troisième
qui sétend) avec augmentation de risques. En
termes de sécurité et de santé, les moyens préconisés
ne nous semblent pas suffisants ! Il nexiste
pas de création demploi, trop de lacunes dans létude
de préservation de leau, pas détudes
concernant lévolution du trafic. Les risques en
cas dévénement extrême sont peu traités, seules
les moyennes comptent
Cette
notion de cumul des risques nest à aucun moment
prise en compte, au détriment de la sécurité, de la
santé publique.
B) Un manque de confiance
En 96 lors de la dernière enquête
publique, des engagements pris ont eu du mal à être
appliqués (aménagement de la sortie), ne sont pas
encore respectés (qualités des eaux exhaures, le seul
piézomètre obligatoire ne fonctionne plus...).
Les relations avec le voisinage se sont dégradées.
La source du Sarthon ne coule plus
contrairement, à ce qui fut affirmé, et continue encore
de l'être.
La démarche utilisée pour faire
avaler la pilule de la décharge : avec une première
étape auprès du conseil municipal de Rouperroux pour
une hauteur de couches de 18 m (avec un conseil défavorable
de la préfecture) et un an après on en profite pour
augmenter à 35 m cette hauteur sans aucun commentaire.
Alors que penser de toutes les
promesses faites, dans ce projet interne et orienté ?
C) Linexistence dun
état zéro
Un état des lieux, validé par lexploitant,
la population, les élus, les administrations, est nécessaire.
Il permettrait une évaluation plus réaliste au fil des
années.
D) Un manque de garanties
En termes de calendrier et déchéances
à tenir : beaucoup de conseil mais lesquels
sont réellement planifiés. Alors que certains devraient
être des préambules à toutes évolutions (par ex :
mise en place des bassins et vérification de leur étanchéité).
En termes de contrôles efficaces :
dans le projet, seule létude sur lhydrologie
est externe au groupe Eurovia. Elle a été commanditée
par ce groupe. Au cours de lexploitation tous les
contrôles seraient effectués en interne. Ce nest
pas suffisant.
E) Une durée dengagement
trop longue
Sengager sur 20 ou 30 ans relève de
lirresponsabilité: létude envisagée nous
fait entrer dans une zone à haut risque au niveau des couches souterraines. Nous ne
sommes sûrs de rien ! Ceci exige beaucoup de
vigilance. Le meilleur moyen de maintenir cette vigilance
et de réduire la durée dengagement et de simposer
de véritables étapes " contrôles ".