Généralités sur le projet d'extension de la CBN

 

 

A) Un cumul de risques 

  • Ce projet concernerait beaucoup d’activités (deux activités nouvelles sur le site, une troisième qui s’étend) avec augmentation de risques. En termes de sécurité et de santé, les moyens préconisés ne nous semblent pas suffisants ! Il n’existe pas de création d’emploi, trop de lacunes dans l’étude de préservation de l’eau, pas d’études concernant l’évolution du trafic. Les risques en cas d’événement extrême sont peu traités, seules les moyennes comptent

    Cette notion de cumul des risques n’est à aucun moment prise en compte, au détriment de la sécurité, de la santé publique.



  • B) Un manque de confiance

  • Alors que penser de toutes les promesses faites, dans ce projet interne et orienté ?
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    C) L’inexistence d’un état zéro

  • Un état des lieux, validé par l’exploitant, la population, les élus, les administrations, est nécessaire. Il permettrait une évaluation plus réaliste au fil des années.



  • D) Un manque de garanties

  • En termes de calendrier et d’échéances à tenir : beaucoup de conseil mais lesquels sont réellement planifiés. Alors que certains devraient être des préambules à toutes évolutions (par ex : mise en place des bassins et vérification de leur étanchéité).

    En termes de contrôles efficaces :

    dans le projet, seule l’étude sur l’hydrologie est externe au groupe Eurovia. Elle a été commanditée par ce groupe. Au cours de l’exploitation tous les contrôles seraient effectués en interne. Ce n’est pas suffisant.

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    E) Une durée d’engagement trop longue

  • S’engager sur 20 ou 30 ans relève de l’irresponsabilité: l’étude envisagée nous fait entrer dans une zone à haut risque au niveau des couches souterraines. Nous ne sommes sûrs de rien ! Ceci exige beaucoup de vigilance. Le meilleur moyen de maintenir cette vigilance et de réduire la durée d’engagement et de s’imposer de véritables étapes " contrôles ".
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